Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Véhémences

Véhémences
Publicité
29 décembre 2010

Lettre ouverte d'un chien à Mr Le Président de la République

A voir la lettre ouverte adressée par un homme étant devenu handicapé à la suite du laxisme d'une entreprise et des assurances.

Monsieur le Président de la République,

Lorsque vous avez déclaré que votre objectif était, je vous cite, " que l’on puisse travailler plus pour gagner plus ", je n’imaginais pas un seul instant moi, l’autiste atteint du syndrome d’asperger, que je serai un jour confronté à ce que j’ai à surmonter depuis ce 6 juin funeste de l’année 2008 qui a vu mon existence basculer. Elle a d’autant plus basculé que je suis aujourd’hui handicapé et atteint d’un chondropathie femoro-patellaire et que je ne suis plus en mesure de défendre, ni la moindre de mes chances, ni de travailler plus pour gagner plus ! Tout cela à cause du laxisme d’une entreprise qui, sous couvert d’une certaine notoriété, s’est refusée à reconnaître ses responsabilités lors d’un sinistre subi et à indemniser le préjudice causé à la suite d’un dégât des eaux dont elle est directement responsable.

On notera ici qu’au moment où est survenu ce sinistre dans notre sous-sol, je devrais même dire une véritable inondation, les batteries au lithium de mon outil de travail (un scooter) étaient en charge ! Tout aurait donc pu sauter et, avec ma mère et notre voisin à l’étage, nous aurions même pu y laisser notre vie ! Il y a donc eu mise en danger de la vie d’autrui et le monstrueux bricolage opéré par cette entreprise inélégante au standing reconnu a bien failli nous être fatal !

A succédé à ce dégât des eaux dû à un travail bâclé, un handicap provoqué par l’utilisation d’un outil de travail inapproprié à l’activité professionnelle que j’exerçais. Privé de l’utilisation de mon scooter électrique (voir l’article publié dans le quotidien LA MONTAGNE), ce dégât des eaux m’a effectivement contraint, pour poursuivre mon activité professionnelle, à faire appel à un véhicule dont le maniement répétitif de l’embrayage a progressivement généré un handicap. Sans que j’en sois hélas conscient !

A l’évidence, si cette entreprise au demeurant intouchable, responsable du dégât des eaux, qui nous a valu avec ma mère de tout perdre à Objat en juin 2008, avait reconnu quelle était sa responsabilité dans le dégât des eaux survenu, et si nous avions été correctement indemnisés à l’automne suivant, je n’aurais pas été contraint de faire appel à un outil de travail de substitution pour vaquer à mes activités et je serais encore à trente ans en pleine possession de l’intégralité de mes moyens physiques !

Mais ce qui est encore plus grave dans l’affaire qui me vaut d’essayer aujourd’hui de survivre face à un véritable déni de responsabilités des uns et des autres, c’est aussi le combat que je dois mener face à une administration qui se refuse à prendre en compte le moindre des éléments que j’avance. Car et c’est plus grave, la Sécurité Sociale n’a jamais eu la volonté de procéder à une instruction correcte de l’affaire ni d’entendre ce que j’avais à dire. Pire, je passe même aujourd’hui pour un véritable empêcheur de tourner en rond, alors que je ne suis résolu qu’à faire valoir des droits ! Tant ceux visant à m’accorder un statut de handicapé et au moins 25% de taux d’invalidité, que ceux visant à une simple demande de prise en charge des éléments soumis depuis la survenue de mon handicap. Ce qui serait bien le moins pour un jeune adulte qui ne peut à présent se mouvoir qu’avec l’aide de béquilles !

Convoqué à une audience du TASS le 16 novembre dernier, une preuve flagrante m’en a été donnée une nouvelle fois ! Sans que je puisse faire valoir un quelconque droit attaché au contradictoire, et faire valoir mes observations faute de disposer des conclusions de la Sécurité Sociale au moins huit jours avant celle-ci, le Président a même refusé d’entendre ma mère qui disposait d’un pouvoir légitime et qui devait me représenter ! On notera au passage que le TASS n’avait même pas qualité pour statuer ce jour-là et que je devais préalablement être convoqué par le TCI. Or, on vient de me faire savoir que ce ne sera pas le cas et on m’a même prié de ne plus me manifester et de cesser " d’aboyer " ! Du reste, le TASS a statué le 21 décembre dernier sans pour autant prendre en considération le fait que je n’avais pas reçu en temps et en heure les observations sur les précédentes conclusions.

Alors quoi, Monsieur Le Président ? Que dois-je comprendre ? Que je suis devenu un chien et que je devrais m’incliner parce que je ne suis qu’un modeste citoyen privé de tout moyen et que je n’ai pas la possibilité de me faire assister par un avocat compétent et incorruptible ? Et que face à des machines bien huilées engraissant force avocats retors, je devrais définitivement renoncer à défendre mes droits ? Est-ce cela la France des droits de l’homme ? Un pays que l’on se plaît encore à présenter alentour comme tel ? Au vu de ce que je viens de vous livrer, il me semble qu’il importerait que nous nous ressaisissions, et que la Justice reprenne un peu de hauteur ! Vous ne croyez pas ?

Nicolas LAVAL- 20, rue Bon accueil à 19100 BRIVE-LA-GAILLARDE

http://rebel-lion.over-blog.com

Publicité
Publicité
15 mai 2007

Pervers narcissisme

Voilà quelque temps que la personnalité de Clementine Autain m'interpelle. Néanmoins j'ai été étonnée de son intervention dans 7 à 8 ce dimanche. Mon fils de 11 ans était à mes cotés.

Je lui dis que vous me plaisez de plus en plus. C'est alors qu'il me répond : c'est normal, elle dit les mêmes choses que toi ! - ha bon ! Quoi ? - Se taire, tuer !

Il n'a que 11 ans, je me suis arrêtée à cette réflexion que je vais prolonger avec vous. Il est facile de se reconstruire lorsque qu'il y a eu reconnaissance des auteurs, empathie de tiers et sanction judiciaire. Meurtre, violence physique, violence morale conduisent inéluctablement à la mort par néantisation. Je vous parlerai des bébés congelés, il est dit : déni de grossesse. Non, pour moi, c'est le déni de ces enfants-là. Cette mère a tué ces enfants-là : c'est l'enfant mort. Pour d'autres mères, c'est cet enfant "souffre douleur". Pour de multiples raisons il paie sa malvenue ou ???.. C'est l'enfant du placard... un enfant vivant-mort ! Puis il y a ces enfants poubelles, ceux dont les mères se servent pour se réparer. Ces enfants qu'elles poussent à faire, ceux qu'elles ont rêvé d'être ou de faire. Ces mères-là, plus que les autres, sont dans le déni de leur infanticide : « avec tout ce que j'ai fait pour elle », « j'en ai fait plus pour elle que pour les autres ». De fait, elles ont ramé à contre courant et pour elles, la vie de cet enfant ne leur appartient plus car son identité est usurpée. C'est l'enfant vidé. C'est avec cette violence morale que ces enfants se construisent et auquel il faut rajouter les jalousies au sein de la fratrie (surtout si celle-ci est du même sexe). Cette double peine parachève votre néantisation. Alors que l'on pense avoir grandi et dépassé ce traumatisme, cette violence vous ressaute au visage lorsque vous vous apercevez de sa récurrence sur votre enfant. Un père violeur (physique ou moral) qui violerait maintenant son petit-enfant, son neveu... Comment faire ressortir la violence morale qui n'est que dans subjectivité ? Je me suis délitée à force de me cogner à des portes closes. Peut-on accepter de retrouver son enfant de 11 ans dans un appartement immonde ? Quelle mère je serai si je n'étais pas scandalisée par cette décision d'un juge qui, quatre mois auparavant, plaçait un jeune enfant chez un addict ? Qui est venu voir les conditions de vie de cet enfant ? C'est là que j'en reviens à la famille, à sa famille, et à ceux qui, tous, se sont concertés pour agir efficacement avec la collaboration d'un « ami intime », de sa position au tribunal et l'aide de sa femme avocate. Tous ces gens ont été très efficaces dans le pire et dans le légal. Imaginez un enfant de 11 ans auprès de son père dans le coma, une matinée ? Durant ces 10 ans, qu'ont-ils fait pour protéger cet enfant ? L'odeur de cette demeure me reste par-devers moi ???.. Et ils continuent leurs abus de faiblesse avec l'efficacité de l'« ami intime », tellement ils ont mis de la distance avec leurs agissements. C'est ainsi qu'avec leurs airs à ne pas y toucher, ils savent fédérer autrui à leur déni. C'est dans la force de ce déni qu'ils y arrivent pour occulter la partie de leur personnalité peu glorieuse. Ils ont besoin d'exister dans un rapport de force valorisant : une bonne assise sociale, des amis de bon aloi qui défendront leurs images mieux qu'eux. Tout comme ils ont besoin de transcendance pour leur « âme » : c'est l'amour du prochain, l'amour universel, l'engagement quel qu'il soit. Allez dire que la notable du coin qui va à la messe tous les dimanches, vous crache dessus ou vous traite de « blondasse » ou de je ne sais trop quoi ? D'ailleurs, imaginez une enquête sociale sur C. Villemin et une autre sur V. Courgaud au début de ces affaires ! Pour me reconstruire j'ai besoin d'une reconnaissance judiciaire. Pour mon fils, je ne voudrais pas qu'il se construise sur ce que fut son quotidien : la prédominance du rapport de force au détriment de l'amour, la protection et le respect. Souvent lorsque la violence subite est restée dans le déni, ces personnes avec ce traumatisme se construisent avec un rapport de fort autre, encore plus fort. Et, en plus, vous culpabilise, vous comme mère.

Gaspard bébé fut dans mes bras lorsque son père m'empêcha de partir avec lui : il hurlait. Il a toujours été là pour entendre les médisances de tous, tout les quinze jours durant 10 ans, il a entendu ma mère me traiter de « blondasse » et il a été instrumenté autant par son père que par sa grand-mère. Qui a sécurisé cet enfant ? Il ne pouvait entrer chez lui en toute sécurité ! Puis, elle a tout fait pour que cet enfant soit domicilié chez un addict. Et que faire si, comme moi, je n'ai aucun talent patent, aucune méchanceté, aucune vengeance. Votre souffrance est telle que lorsque vous l'exprimez, elle dérange. Vous pointez leur narcissisme. Leur réponse est dans le rapport de force : c'est vous qui êtes taxée de « parano », ou d'avoir « la maladie de la persécution » Puis : « c'est la cervelle qu'il faudrait qu'elle se fasse soigner ??? » Vous ne réglez aucun compte avec quiconque, vous voulez simplement votre place avec ce ressenti-là qui dérange, pour vous reconstruire sans créer un autre rapport de force tout aussi toxique. Qui ne résoudrait rien et qui ne ferai que déporter le problème sur votre fils ! Je veux simplement poser la vie de mon fils pour qu'il sache que ce qu'il a vécu n'est pas normal. Mon seul désir c'est d'avoir « notre » place sans bousculer le voisin, mais sans que l'on nous marche dessus ! Le film "Caché" d'Hanneke est un bel exemple d'amoralité puisque le rapport de force l'emporte. Sa culpabilité l'empêche d'avoir des relations avec les autres autres que «dominant/dominé». Lorsqu'il va voir sa mère, que veut-il ? Il s'est senti en danger, il a voulu se rassurer qu'il était toujours « le maître » de sa vie qu'il avait organisé parfaitement sur le plan matériel. Et si elle avait besoin d'amour !!! Face à son incapacité à partager et à donner de l'amour, il a préféré évincer celui avec qui il aurait pu partager : un « frère ». Maintenant il y a ce film « pardonnez moi » de Maïween (?). Finalement, elle n'a pas eu de reconnaissance. Le plus violent dans ce film, c'est cette distance qu'il y a dans le regard de ceux qui sont bloqués dans leur déni. Comment se reconstruire ? Son « copain » n'a pas voulu lui donner sa place ! Rien n'est réglé réellement, elle se reconstruit sur du non-dit. Attention au transgénérationnel ! Pour se reconstruire sans transférer le traumatisme, il faut une reconnaissance et une reconnaissance crédible qui n'utiliserait pas sa transcendance. Sinon c'est comme à la confesse : « excusez moi, mon Père, j'ai tué », on continue. Reconfesse ??? pour la bouddhiste, c'est à moi de me poser la question : « pourquoi suis-je née seconde ! » Eludant ainsi tout questionnement sur elle-même : c'est de l'auto narcissisme. Mais lorsque vous n'avez pas de talent patent... puisque vous êtes vidé ? J'ai posé mon impuissance à exister dignement. Je suis en désobéissance civique depuis trois ans et demie : le rapport de force était trop puissant, trop inégalitaire. Avant j'étais dans : « je ne veux pas mourir, il me reste des gens à décevoir » Cioran aujourd'hui, face à moi, il y a trop de gens puissants dans leur déni qui ne veulent pas se décevoir, m'éviscèrent et me dépouillent avant de me tuer. J'ai toujours vécu avec cette omniprésence de la mort, pas un seul soir, je ne m'endors sans penser que je ne pourrais pas me réveiller, ce ressenti que l'intérieur d'une maison est insécurisant, m'empêche de me projeter dans une maison. Cette déréliction de ceux en qui il aurait été légitime d'attendre respect et protection et qui se sont servis de moi pour exister, m'a toujours conduit à mettre de la distance entre moi et autrui. Angoisse de la projection d'une clientèle m'a toujours fait préfèrer le statut de « remplaçante ». C'est cette même angoisse qui a fait que, dans mes relations amoureuses, je me suis épanouie dans les relations « Téfal ». Malgré cela il y a eu rencontre de l'amour : pourquoi mon ventre n'a jamais voulu accepter de nidifier dans cette relation forte émotionnellement ? Pour que mon ventre se permette de nidifier il aurait fallu que je me retrouve dans un lieu imprégné par la mort (il y avait l'urne funéraire dans la chambre), où il n'y avait pas de place pour moi et dans une atmosphère de subordination masochiste. Je ne voudrais pas qu'ils disent après ma mort :       « nous ne pouvions rien pour elle ! » Cela serait encore du narcissisme.

Article de : Lablondasse parvenu le 15 mai 2007 au matin

27 mars 2007

Lettre ouverte d'un artisan de Dordogne à Renaud Dutreil, Ministre du Commerce et de l'Artisanat

Monsieur le Ministre,

En 2003, lassé de me faire racketter par la Caisse de Retraite à laquelle j’étais affilié depuis de nombreuses années et de lui laisser gérer de façon dispendieuse l’argent que j’avais tant de mal à gagner, j’ai jeté l’éponge. En 2004, mon épouse a repris le flambeau et créé sa propre entreprise, pour que nous continuions à vivre. Vous noterez cependant que rien n’a changé et qu’aucun tracas ne lui a été épargné depuis. Nous n’en sommes pas autrement surpris dans la mesure où elle a, malheureusement, affaire à la même caisse de retraite que celle à laquelle je m’étais opposé de longues années durant ! Et cette structure n’a en rien changé de mode opératoire, préférant menacer et racketter ses adhérents plutôt que de faire correctement son travail et prendre scrupuleusement en compte les données qui lui sont communiquées !

Alors que l’on devrait, en France, encourager les créateurs d’entreprise, on persiste à laisser fonctionner des structures administratives qui, sous couvert de tripatouillages en tout genre, se livrent à des pressions innommables auprès de leurs cotisants. Mon épouse doit donc, quatre ans après moi, bon gré mal gré, faire front et trouver la ressource de se battre contre des excès que l’on ne peut qualifier que d’outranciers ! Car il s’agit indéniablement d’excès outranciers et de comportements qui dissuadent aujourd’hui de plus en plus d’entrepreneurs de créer une entreprise et donc de participer aux créations d’emplois dont notre pays a besoin ! Qu’on en juge ! Après un premier exercice 2004 et d’importants investissements entrepris dans le but de former des apprentis, les deux exercices suivants (2005 et 2006) n’ont pas permis à mon épouse d’aligner des résultats bénéficiaires aussi importants que les premiers. Et la caisse de retraite dont nous dépendons, au lieu d’appeler le règlement de cotisations s’appuyant sur les derniers éléments en sa possession, éléments qui lui ont été communiqués, je le précise, dans les délais, persiste à appeler un règlement de cotisations qui s’appuient sur des données plus élevées que celles qui lui ont été transmises. Mais nous connaissons hélas, avec mon épouse, quels sont les usages en vigueur chez une caisse de retraite dont j’avais pu apprécier les qualités avisées de gestionnaire voici quelques années. Notamment après avoir appris que des séminaires de formation coûteux étaient organisés à l’étranger et que notre " fric " et celui des cotisants était jeté par la fenêtre ! Des qualités avisées qui avaient valu au Canard Enchaîné, dans un article paru le 27 Mars 2002*, de signaler que le parquet de Nanterre avait discrètement ouvert une information judiciaire pour escroquerie et faux en écriture contre la Société de bourse Cheuvreux. Cette dernière était compromise dans un détournement de fonds de 106 millions d’euros au détriment de sept grandes caisses de retraite parmi lesquelles figurait la mienne et celle de mon épouse aujourd’hui.

Ces menaces qu’ont à subir quantité de petits créateurs d’entreprises sont d’autant plus critiquables que l’URSSAF et la caisse d’assurance-maladie dont dépend mon épouse arrivent à fonctionner correctement et à calculer leurs cotisations. Et cela sans que nous soyons contraints de protester régulièrement pour obtenir gain de cause. Vous noterez que ces tergiversations sont à l’origine de quantités de démarches de toute sorte et que depuis 2004, nous avons consigné l’ensemble de celles-ci dans un classeur entier où s’entasse protestations et appels à la raison. Cela sans pour autant que nous parvenions à être entendus ! Heureusement que vous aviez pris l’engagement avec votre gouvernement et le Chef de l’Etat de simplifier les procédures administratives pesant sur les artisans, commerçants et autres professions libérales ! Mais là n’est pas le comble ! Le comble, hélas, c’est que cette caisse de retraite mette ensuite à la charge des assurés des pénalités pour non règlement dans les délais de cotisations injustifiées ! Je dirai que cela relève d’un comportement qui frise l’escroquerie. Que de graves erreurs de gestion et des malversations aient été commises, c’est une chose ! Mais qu’elles amènent ensuite les structures de retraite dont dépendent les artisans à les racketter en leur facturant en sus des pénalités de retard et des frais d’huissier, vous me permettrez de dire que c’en est une autre !

Et pour ma part, je ne suis plus du tout décidé à supporter plus longtemps un tel manque de rigueur. Surtout à un moment où nos retraites sont plus que menacées et où nous avons parfois l’impression de travailler pour rien !

(1)

 danielmercier@laposte.net

* Le Canard Enchaîné du 27 mars 2002

: " Comment 7 caisses de retraite se sont fait escroquer à la Bourse "
Le parquet de Nanterre a discrètement ouvert une information judiciaire pour escroquerie et faux en écriture contre la société de Bourse parisienne Cheuvreux. Elle est soupçonnée d'avoir détourné à son profit 106 millions d'euros (700 millions de F) au détriment de 7 grandes caisses de retraite. Au banc des victimes, on trouve entre autres, la CANCAVA (caisse de retraite des artisans), France Mutualiste (anciens combattants), la CRPNAC (navigants de l'aviation civile), la PRO-BTP (bâtiment) et même la caisse de retraite des experts-comptables (CAVEC)…

26 mars 2007

Une société défaillante...

C'est Françoise Giroud, ancien ministre et rédactrice en chef de l'Express qui affirmait que : « Quand une société en est à ce point où la transgression devient la règle commune, c'est bien que sa morale est exténuée. »

Et, effectivement, point n'est besoin de revenir sur ce dont nous sommes tous les témoins au quotidien pour comprendre que notre bonne vieille société est en train de dérailler un peu plus chaque jour et que la transgression y est devenue, hélas, une règle commune. Comportements, répressions, protestations... ce sont justement les témoignages de ce que vivent la plupart d'entre nous au quotidien que nous publierons ici. Parce qu'il nous semblait utile que tout le monde sache quel était le lot de ceux que l'on entend jamais ou trop rarement. Non parce qu'ils n'ont rien à dire, mais tout simplement parce que les médias font peur et qu'ils ont souvent peur que leur message de protestation soit vidé de son contexte ou déformé. Qu'il ne corresponde pas à ce qu'ils voulaient affirmer avec force.

Puissions-nous, longtemps, conserver ici, cet esprit d'indépendance que nous entendons mettre à la disposition de ceux qui entendent protester contre le mauvais sort dont ils sont injustement les victimes et qui, jusqu'ici, se taisaient.

Publicité
Publicité
Publicité